Ou en sommes nous ?
Les solutions, voilà ce qui nous préoccupe tous à ce stade. Au vu de tous les éléments déjà évoqués dans nos pages, quelles sont les solutions possibles qui pourraient nous faire éviter le pire? Mais surtout, y en a t'il ?
Si cette page a mis du temps à émerger sur ce site, c’est que sa rédaction a été complexe. En effet entre les croyances et la réalité, il y a tout un monde et il nous semblait capital de ne pas tomber dans le piège des croyances. Faire le tri entre croyances et réalité n'est pas chose aisée et il est possible que le résultat de ces recherches déplaise à la plupart d'entre nous. Car pour la plupart d'entre nous, nous nous sommes coupés de la réalité des lois naturelles, préférant y mettre nos propres lois. Nous avons pu le faire grâce à notre capacité de coopération, notre ingéniosité et l'exploitation des différentes ressources que nous offre la planète, qu'elles soient énergétiques ou primaires.
Autoritaire, totalitaire et arbitraire, voici la définition des lois naturelles données par Vincent Mignerot dont nous partageons le point de vue. Autoritaire, car si un être humain n'arrive pas à assurer son alimentation, sa santé et sa sécurité, il meurt. Totalitaire, car ces lois s'appliquent à l'ensemble des êtres vivants. Arbitraire, car elles s'appliquent en toute impartialité! Pas de justice, pas de mérite, pas de bien ou de mal, que la vie et son inexorable finitude.
Il est très important de comprendre ceci, car si nous avons pu, en partie, nous affranchir de ces lois via notre technologie supportée par des montagnes de ressources et d'énergies, il n'est pas idiot de penser que nous pourrions ne plus arriver à nous en affranchir le jour ou ces ressources viendraient à manquer! Et c'est bien de ça dont il est question en partie, car nous savons avec certitude que certaines de ces ressources vont belle et bien venir à manquer d'ici peu.
Comme un bon film de Tarantino, permettez nous de commencer par la fin, des solutions, il n'y en a pas!
Laissez nous vous expliquez pourquoi nous tenons ces propos! Commençons par définir ce que nous comprenons par solution, car c'est en partie dans sa définition que tout va se jouer. En effet pour la grande majorité d'entre nous, trouver des solutions consiste à trouver les moyens de maintenir notre système de vie tel qu'il est, maintenir notre société hyper consommatrice en ressource, en énergie et en constante croissance. Ceci est impossible, les lois de la physique ne le permettent pas.
Petit rappel des faits, mais avant de commencer, il nous semble important d'éclaircir un point précis ! Il sera ici question de science, de physique, de mathématiques, de comptabilité. Il n’y a pas de place pour les intuitions, les croyances ou les superstitions, il est fondamental d'être pragmatique et concret si l'on veut se faire une juste idée des enjeux.
Notre problème principal est climatique, si ça chauffe trop sur terre, la vie s'arrête. Plus de biodiversité possible, plus de vie, car tout, absolument tout le vivant repose directement ou indirectement sur le végétal! Je vous passe les cataclysmes divers, qu’importe ! Que l’eau monte, descende ou gèle, que le ciel se déchaîne, qu’il fasse très froid ou très chaud, que les volcans se réveillent tous ou que la terre tremble aux quatre coins du monde, peu importe les causes, si il n’y a plus de végétation possible, il n’y a plus de vie, ou du moins plus de biodiversité telle que nous la connaissons. Sans arbre, plus de vie sur terre. Demandons nous alors pourquoi malgré ces connaissances nous continuons toujours aujourd'hui, à les couper dans des proportions faramineuses?
Ce qui accentue le réchauffement de la terre sont les gaz à effet de serre. Les principaux gaz à effet de serre sont le CO2, le méthane et la vapeur d’eau. Le CO2 est principalement produit par l’utilisation des énergies fossiles, pétrole, gaz, charbon et différentes réactions chimiques issues de nos industries. Le méthane est principalement produit par l’élevage intensif de bovins, le fameux pet de vache qui fait rire en premier lieu, mais qui n'a plus rien de drôle quand il est regardé de façon scientifique et sérieuse. La vapeur d’eau est le fruit de l’évaporation de l’eau qui est principalement produite de façon naturelle, à noter que plus le climat se réchauffe, plus sa production s'accélère. Nous trouvons ensuite un effet multiplicateur important qui est nous, êtres humains et le nombre croissant de la population terrestre ces 2 derniers siècles.
Ce qui produit trop de ces gaz à effet de serre, c’est nous, nous et notre système de société basé sur une consommation des ressources constante et croissante. En effet, produire, n’est rien d’autre qu’exploiter des ressources dont une partie sert de matière première et l’autre d’énergie pour les transformer. C'est de l'exploitation et la transformation des ressources qui nous entourent que sont issus absolument tous les biens que nous pouvons posséder ou observer autour de nous, mais aussi et surtout, les machines qui nous permettent de produire dans des proportions phénoménales tous ces biens et autres denrées alimentaires nécessaires à nourrir bientôt 8 milliards d'humains.
Nous trouvons deux types de ressources sur terre, les renouvelables et les non renouvelables. Pour les ressources renouvelables le constat est simple, nous exploitons et prélevons ces ressources au delà de ce que la terre est capable de les renouveler. Pour les énergies non renouvelables, qu’importe ! Les stocks de départ étant fixes, il est question ici de gestion et d’intelligence, mais nous reviendrons sur ce point plus tard. Pour le moment il est important de comprendre que le réchauffement climatique est dû à la prolifération de gaz à effet de serre, gaz qui sont le fruit de notre exploitation des ressources et de notre croissance.
Ce que nous devons retenir, c'est que produire et consommer, c'est inévitablement réchauffer le climat ainsi que prélever et détruire notre environnement.