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Ecologie

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Ne passons pas par 4 chemins, en moins 200 ans seulement, l'être humain a détruit son habitat naturel à une vitesse jamais égalée depuis que la vie existe sur terre.

Notre planète compterait environ 8,7 millions d'espèces de plantes et d'animaux, selon des estimations, dont 86 % des  espèces  terrestres  et  91 % des espèces marines resteraient à découvrir.

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Dans une période comprise entre  30 et 40 ans c'est:

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50% des récifs coralliens qui ont disparu

 

20 % des oiseaux européens qui ont disparu

 

80% des insectes européens qui ont disparu

 

60% des mammifères qui ont disparu

 

52% des espèces sauvages qui ont disparu

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Et c'est:

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99% des Rhinocéros qui ont disparu depuis 1914. 
97% des Tigres qui ont disparu depuis 1914. 
90% des Lions qui ont disparu depuis 1993. 
90% des tortues marines qui ont disparu depuis 1980.
90% des papillons monarques qui ont disparu depuis 1995.
90% des gros poissons marins qui ont disparu depuis 1950. 
80% des gorilles qui ont disparu depuis 1955. 
60% des éléphants de forêt qui ont disparu depuis 1970. 
50% des poissons d’eau douce qui ont disparu depuis 1987.
40% du phytoplancton des océans qui a disparu depuis 1950
30% des oiseaux marins qui ont disparu depuis 1995. 
28% des animaux terrestres qui ont disparu depuis 1970. 
28% de la totalité des animaux marins qui ont disparu depuis 1970

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La terre est donc confrontée à une véritable extinction de masse. La première depuis la disparition des dinosaures il y a environ 65 millions d'années et la sixième en 500 millions d'années.

 

 

Ce sont 2 espèces de vertébrés qui disparaissent par jour. A ce Rythme c'est 50% des espèces de vertébrés restantes sur terre qui vont disparaître dans les 40 prochaines années. Ce qui place l'homme comme le plus grand serial killer jamais connu, avec à son actif la disparition de 83 % des mammifères terrestres et de la moitié des plantes. Qui dit mieux ???

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Mais le plus incroyable, c'est que l'être humain continu d'ignorer le sauvage, lui préférant l’élevage! Car qui dit élevage dit profit.

Est-ce un bon calcul?  Détrompez-vous!

Pour faire de l'élevage il faut de la surface, des céréales et de l'eau beaucoup d'eau. Résultat on déforeste, on cultive à coup de pesticide et d'engrais chimique des tonnes de céréales et on tue toute la vie présente dans nos sols. Entre les pollinisateurs comme les abeilles, les assainisseurs comme les mouches, ou les vers de terre véritables fertilisateurs de nos sols, les insectes et autres lombrics sont un maillon primordial de la flore.

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La disparition de l’ensemble des insectes pollinisateurs à eux seuls, feraient baisser de 30% en moyenne, les récoltes alimentaires mondiales.

 

De véritables travailleurs acharnés, qui œuvrent pour nous 24H/24H en toute  gratuité et que nous éradiquons dans la plus grande indifférence. Alors il est où le profit? Quoi de plus rentable qu'un travailleur gratuit?

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EAU

Notre planète est recouverte à 70% d'eau, génial! Sauf que 97,5% de cette eau est salée. Reste seulement 2,5% d'eau douce et c'est elle qui nous intéresse. Le problème est que 68,9% de cette eau se trouve sous forme de glace. Dans son état liquide, on la retrouve à 30,8% sous terre et seulement 0,3% forme nos lacs, rivières et pluies.

Nous avons besoin en moyenne d'absorber minimum 2 litres d'eau par jour mais il faut 2000 litres d'eau par personne pour produire notre nourriture soit 500 fois plus. Résultat, ce sont 70% de l'eau douce qui sont utilisés pour irriguer, 20% pour l'industrie, et 10% seulement pour la consommation directe. L'eau est donc puisée dans les nappes phréatiques, nappes qui ont mis plusieurs siècles à se former et qui une fois pompées ne se régénèrent plus. Vous l'avez compris, l'eau douce et consommable se raréfie, les puits se vident et c'est sans compter sur la pollution au nitrate et autres pesticides nécessaire à l'agriculture intensive qui ont pollué les nappes restantes.

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Voici quelques chiffres illustrant bien nos besoins en eau, car l'eau, nous ne faisons pas que la boire, nous la mangeons.

Il nous faut donc 1000 L d'eau pour faire pousser 1 kg de blé, 322 L pour 1 kg de légume et 340 L pour 100 g de riz. On trouvera 40 L dans une tranche de pain et 140 L dans une tasse de café. Sacrée tasse!

Mais c'est dans l'élevage que les chiffres s'envolent avec pas moins de 15 000 L d'eau pour 1 kg de viande de bœuf soit 4500 L pour votre steak de 300 g. Il faudra 4800 L pour 1 Kg de viande de porc et 3900 L pour 1 Kg de viande de poulet. On estime alors qu'un omnivore à une empreinte moyenne en eau de 3600 L par jour contre 2300 L pour le végétarien. Si nous ne voulons pas changer de régime il va nous falloir trouver de l'eau, beaucoup d'eau.

 

Pourquoi ne pas  dessaler l'eau de mer? 

Pas si simple! Cette action est extrêmement coûteuse (estimation : 100 milliards par an si on voulait compenser)  et surtout gourmande en énergie de type fossile ce qui n'est pas envisageable, raisonnable ou simplement tenable au vu de l'épuisement de ces énergies et du niveau de pollution qu'elles produisent et qui est déjà atteint.

 

L'eau un bien précieux? C'est peu de le dire!

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Terre

Ce que nous oublions avec la terre, c'est qu'elle est vivante! Certes, toutes les terres ne le sont pas, mais les terres cultivables le sont et doivent absolument le rester. Si elles meurent, plus de cultures. 

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Sous prétexte de rendement et avec l'aide de la mécanisation et des énergies fossiles, l'homme a fait un trait sur des millénaires de connaissances agricoles et s'est mis à agresser la terre. En labourant toujours plus profond, en  gavant nos sols d'engrais chimiques (14 millions de tonnes en 1850, 141 millions de tonnes en 2000) et en les recouvrant de pesticides, fongicides et autres trucs en ide, c'est un véritable génocide qui s'est opéré depuis le début du 20ème siècle. Par manque d'humilité scientifique et dans son acharnement à vouloir ignorer comment nos ancêtres pratiquaient l'agriculture, c'est tout un savoir qui se perd et surtout une terre qui meurt et qui n'arrive plus à produire des  éléments riches en nutriments. Entre 1938 et 1990 pour le blé et l'orge, la teneur en protéines a diminué de 30 à 50%.

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Un sol vivant est primordial, hors pour qu'un sol soit vivant il doit être riche en micro-organismes et bien aéré pour permettre une bonne irrigation des différentes couches. La couche supérieure (l'humus) étant la plus riche, c'est de sa bonne santé dont dépend toute culture. Hors par le labour, cet humus est enfoui et détruit. De plus, le labour, en tassant cette terre, détruit tous les canaux créés par les vers de terre (2 tonnes de vers de terre à l'hectare en 1950, moins de 100 kg aujourd'hui), rendant la couche supérieure imperméable! 

Rajoutez à ça, un déboisement en bonne et due forme pour gagner en surface cultivable et vous obtenez une terre dans laquelle l'eau ne s’infiltre plus. Un arbre, c'est jusqu’à 10 000 litres d'eau retenus, des kilomètres de racines qui irriguent et nourrissent la terre et nous, nous les coupons. Résultat, l'eau ruisselle en emportant tout sur son passage, dont le précieux humus et ses éléments nutritifs, qui finissent dans nos rivières puis dans nos océans.

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Vous l'avez compris nous faisons tout à l'envers et creusons à chaque seconde le trou dans lequel nous finirons, car c'est de la terre que nous venons et à la terre que nous retournerons.

Quand il est question de vie, il ne devrait jamais être question de marché, la vie et les marchés n'ont rien à faire ensemble.

A force d'obéir à des idiots qui ne voient la vie qu'au travers de tableaux de rendements et profits, nous nous tuons tous à petit feu.

 

Comme le dit parfaitement Mr Bourguignon, il n'y a pas eu de révolution verte, mais un crime contre la vie. Il faut urgemment stopper toutes ces personnes qui perpétuent ces crimes pour leur seul profit. Nous devons revenir à une agriculture plus respectueuse et réfléchie dont le nom n'est autre que permaculture.

C'est bien plus qu'une autre façon de cultiver la terre, c'est ici que se trouve notre salut.

Air

La pollution de l'air est principalement due à la présence de microparticules et est la troisième cause de décès dans le monde avec 4.3 millions de morts par an, dont 600 000 enfants de moins de 5 ans.

 

Les microparticules sont formées de plusieurs façons et ont cette particularité d'être si petites, qu'elles ne sont pas filtrées par notre nez. Elles s'insinuent alors dangereusement dans nos poumons, puis dans tout notre organisme, provoquant de la simple gène, aux maladies les plus graves comme le cancer.

On estime, d’après un rapport de 2008, que ces particules sont produites à 30% par les industries (usines, centrales etc…) 25% par le secteur résidentiel tertiaire (combustion de bois), 30% agriculture (élevage intensif) et 15% transport. Les plus connues et visibles sont celles émises par la combustion d'énergies fossiles comme celle rejetées par les centrales à charbon ou par nos moteurs à combustion. Bref, dès qu'on brûle quelque chose on produit des micros particules. D'autres sont produites par l'usure de la matière comme nos plaquettes de frein et d'autres par réactions chimiques.

 

Quoi qu'il en soit, notre air est trop pollué, mais cette pollution peut rapidement être endiguée, car les particules ont la particularité, contrairement au CO2, de ne pas rester indéfiniment dans l'air, elles retombent! La solution, à défaut d'être simple est connue! Nous devons simplement agir pour sortir des énergies fossiles.

Se passer des énergies fossiles ne sera pas chose facile, mais ça a le mérite d'être faisable.

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C'est un cercle vicieux dans lequel nous sommes entrés, car pour subvenir aux besoins d'une population mondiale en constante croissance, nous surexploitons et polluons  les sources capables de nous fournir les précieuses ressources, qui nous sont à tous, vitales.

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Se tirer une balle dans le pied vous dites? 

Non pas le pied, dans la tête... 

Nature Humaine (Pierre Chatellier 2008) 

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